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Comment optimiser son site pour la recherche vocale ?


Comment optimiser son site pour la recherche vocale ?

Face à l’usage croissant des appareils mobiles et au développement des systèmes d’exploitation, les assistants vocaux sont de plus en plus populaires.

La recherche vocale a ainsi rejoint les usages courants transformant aussi en profondeur les habitudes de recherches des consommateurs, de plus en plus précis dans leurs requêtes. De nouvelles pratiques qui ne sont pas sans conséquence sur le travail des agences de référencement naturel, offrant de nouvelles opportunités d’optimisation des contenus.

La recherche vocale : comment ça fonctionne ?

La recherche vocale fonctionne sur smartphone et enceintes intelligentes, grâce aux assistants vocaux fournis par les systèmes d’exploitation : Siri, Google Assistant ou Alexa. Conçus pour vous faire gagner du temps, il vous suffit de leur poser une question et ceux-ci vous apportent directement la réponse.

L’assistant vocal est ainsi en mesure de vous donner la recette de votre plat préféré, vous indiquez les horaires du film que vous avez prévu de voir ou encore vous fournir toutes les informations dont vous avez besoin en allant chercher les réponses auprès de votre moteur de recherche Google.

Une étude de Google a montré notamment que les internautes utilisaient la recherche vocale pour :

  • → Faciliter leur quotidien : parce qu’ils étaient en train de faire autre chose et avaient besoin d’une réponse à une question ou problématique. La recherche vocale est ainsi utilisée par les internautes lorsqu’ils cuisinent, font du sport ou en regardant la télévision.
  • → Répondre à une demande précise et gagner du temps : trouver un lieu, des horaires, appeler un contact…

 

Quels impacts SEO ?

Qui dit Recherche Vocale, dit recherche et donc sollicitation du moteur de recherche ! La recherche vocale a donc une incidence sur l’utilisation des moteurs de recherche et constitue de fait une opportunité en matière de SEO.

  • → Des requêtes plus longues et plus précises
  • → Mobile First
  • → De véritables opportunités pour les activités locales
  • → La position 0

 

Des requêtes simples aux requêtes dites conversationnelles

Avec la recherche vocale, les requêtes deviennent des questions de plus en plus précises : « à quelle heure est mon film ? » « Comment marche mon téléphone ? »… Dans ce contexte de recherche, les requêtes deviennent de vraies phrases construites contrairement aux requêtes écrites avec un clavier.

Plus longues, sous forme de phrases complètes, les référenceurs doivent prendre en compte ces nouvelles requêtes pour l’optimisation des sites. On note aussi de fait moins d’erreurs, car il n’y a pas la question de l’orthographe des termes. Ceci dit, il y a encore souvent des incompréhensions entre l’assistant et l’utilisateur !

La recherche vocale au cœur de l’usage mobile

La recherche vocale est directement liée aux usages mobiles. Les utilisateurs recherchent des informations sur leurs smartphones de plus en plus régulièrement et la plupart du temps, ils ont besoin d’une réponse immédiate. L’assistance vocale répond à toutes les attentes des mobinautes : pas besoin de mobiliser ses doigts ou de chercher la bonne réponse.

Pour trouver son chemin, un bon restaurant à proximité ou encore pour trouver une réponse rapide à une problématique, le smartphone est devenu indispensable et la recherche vocale est son corollaire. Ainsi, la recherche vocale se retrouve de fait liée à l’index Mobile First de Google.

Une opportunité pour les entreprises locales

La plupart des requêtes concernent une problématique locale. Les recherches étant dans la majeure partie des cas mobiles, elles sont souvent liées à une question locale, avec les données de géo-localisation activées. Les opportunités pour les entreprises locales sont donc évidentes et pourraient même à terme se transformer en exigences pour résister face à la concurrence.

La part belle de la position 0

La position 0 tire clairement son épingle du jeu en matière de recherche vocale. En posant une question à l’assistant vocal, ce dernier ne fournit pas une liste de réponses mais une réponse claire et précise et unique. C’est la position 0 qui est déterminée comme étant la réponse la plus pertinente et donc donnée par l’assistant vocal dans tous les cas. La première réponse est considérée comme la meilleure.

Plus le choix, la position 0 doit être atteinte si vous voulez figurer parmi les réponses en recherche vocale !

position 0 google

 

Quelles sont les règles d’optimisation pour la recherche vocale ?

Google encourage déjà les éditeurs de contenus à optimiser leurs contenus pour son assistant et son algorithme apprend déjà des requêtes vocales pour perfectionner ses réponses. Il est donc plus que temps de se pencher sur la question de l’optimisation de son site pour la recherche vocale. Pour cela voici, quelques points clés à prendre en compte.

Placer l’utilisateur au cœur de la stratégie

La recherche vocale permet d’obtenir une réponse directe à une préoccupation de l’utilisateur et d’obtenir un engagement plus fort.

Si l’utilisateur demande : « Où puis je manger une bonne pizza ? » C’est qu’en général il a l’intention de réserver une table après.

C’est pourquoi votre stratégie doit être directement orientée vers les préoccupations des utilisateurs : vous devez comprendre et interpréter leurs attentes et problématiques afin d’y répondre le plus précisément possible à travers vos contenus.

C’est ce qui fera votre force en matière de recherche vocale.

Ne pas négliger l’optimisation mobile

On l’a constaté précédemment, recherche vocale et usage mobile sont intimement liés. Il est donc absolument nécessaire que votre site soit correctement optimisé pour les usages mobiles. Design responsive, site mobile, vos contenus doivent permettre un affichage optimal et une compréhension des contenus sur mobile sans écueils.

Travailler ses mots-clés

Finies les requêtes qui résument une idée et les contenus centrés sur un terme-clé précis… La recherche vocale vous pousse à développer une stratégie sémantique plus globale.

  • → Le cœur de votre contenu ne sera plus une expression constituée de termes-clés mais une requête plus longue et plus précise et la plupart du temps une question, proche du langage naturel. Ainsi vos contenus devront être travaillés à partir d’une expression précise (sous forme de question) et enrichis de termes et expressions précis issus du même univers sémantique que la requête principale.
  • → Vos contenus ne devront plus être orientés mots-clés mais proposer une véritable valeur-ajoutée aux lecteurs en répondant précisément à la requête principale dans le souci de satisfaire l’utilisateur. Vos termes clés doivent être pensés et utilisés dans cette perspective.
  • → Votre requête principale sera déterminée à l’issue d’un travail de recherche complet basé sur votre connaissance des attentes de vos utilisateurs et divers outils comme Google Suggest ou les « Autres questions posées » qui s’affichent sur Google. Cela vous permettra de faire le point sur les questions récurrentes des internautes et opter pour la bonne formulation et ses dérivés.

Rédiger ses contenus dans les règles de l’art

Vos contenus doivent répondre à une question claire et simple de manière détaillée. Cette question devra être clairement formulée dans vos contenus (notamment le titre h1 et la balise title). La requête devra aussi apparaître sous différentes formes dans vos contenus afin de couvrir un maximum de possibilités.

Vos contenus doivent être longs : 500 à 1000 mots.

Ils doivent afficher une structure qui permet de répondre clairement à la question au cœur de la requête :

  • → Un titre h1 et une balise meta title qui reprennent la question
  • → Au début : un paragraphe qui répond clairement à la question de 25 à 30 mots. La réponse est formulée à partir de mots et phrases simples, faciles à comprendre et lire pour un robot.
  • → Ensuite : le reste du contenu apporte un second degré de lecture et vient étayer la réponse avec des détails précis sur la question. Ce contenu est structuré avec des paragraphes et des sous-titres.


Vos contenus ont vocation à renseigner, ils doivent donc être simples, faciles à lire et offrir une approche didactique.

Ne pas négliger les données structurées

Les données structurées sont indispensables en matière de recherche vocale. Ces données permettent de proposer des résultats enrichis sur les pages de résultats de Google. Ainsi, si vous espérez que votre contenu atteigne la position 0 et soit pris en compte dans le cadre de la recherche vocale, vous ne pouvez en faire l’économie.

Il vous faudra notamment placer des balises speakable sur le paragraphe d’introduction qui contient la réponse à votre requête.

En savoir plus.

Quel intérêt de se lancer ?

La révolution de la recherche est en marche ! Il est temps de traquer les positions 0 et de saisir les opportunités de s’y positionner tant que cela n’est pas encore complètement entrer dans les mœurs afin que vos contenus puissent être proposés comme réponses et gagner en visibilité. Ce n’est pas quand tous vos concurrents s’y mettront que vous aurez plus de chances de truster la recherche vocale !

Et pour finir de vous convaincre sachez que :

  • → 20% de toutes les recherches sont vocales : on passera à 50% d’ici 2020
  • → 31% des utilisateurs de smartphone dans le monde utilisent au moins une fois par semaine la recherche vocale
  • → 55% des ménages seront équipés d’une enceinte intelligente d’ici 2022
  • → Le commerce vocal aux US devraient représenter 40 milliards de dollars en 2022 contre 1.8 milliards de dollars en 2017.

(Sources chiffres : 99Firms)